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Gjirokaster, la ville de pierre

Cette incroyable ville construite sur les pentes d'une montagne est un exemple rare de ville ottomane bien préservée. Elle est d'ailleurs inscrite depuis 2005 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Des maisons aux toits d'ardoise, des ruelles pavées aux pentes vertigineuses et un château surplombant la vallée, de quoi être époustouflés.

Par ailleurs, la ville est connue pour être le lieu de naissance de deux des Albanais les plus célèbres : l'écrivain Ismail Kadare (nous vous conseillons son livre "Avril brisé") ainsi que Enver Hoxha, qui a dirigé d'une main de fer le pays pendant une bonne partie de la deuxième moitié du 20ème siècle.

Depuis la source d'eau du "Blue Eye", il faut compter environ 45 minutes de route pour 35km jusqu'à Gjirokaster. Vous allez nous dire qu'on roule très lentement mais en fait il faut passer par un petit col pour arriver de l'autre côté de la vallée... et bien sûr nous n'avons pas un bolide, donc ça prend un peu plus de temps mais ça tombe bien, nous avons le temps!


Il est 10h30, nous arrivons en ville et décidons de parquer mini-cacahuète juste en-dessous de la vieille ville. Le parking est gratuit (juste à côté d'un immense parking en construction), si jamais vous trouverez également d'autres places un peu plus bas.


Nous arrivons devant une ruelle pavée qui grimpe, c'est la vieille ville appelé "le Bazaar". Nous avons plutôt l'impression que c'est une ruelle remplie "d'attrapes-touristes" avec des boutiques souvenirs un peu partout et des restaurants et cafés "traditionnels" dans tous les coins. Même si nous ne sommes pas friands de ce genre d'endroits, nous devons bien avouer qu’étonnamment c'est assez agréable d’apprécier l’artisanat local composé de tapis, jouets en bois et autres habits qui colorent ces ruelles.

Nous partons à la découverte du château, pour ceci il nous faut monter pas mal de déniveler... Ah la vue ça ce mérite quand même ! L'entrée de la forteresse coûte 400 lek/pers., par chance nous avons le compte au centime près ! Ouf, nous avons de la chance car les cartes de crédit ne sont pas acceptées ici !


Le château de Gjirokaster est l'un des plus grands des Balkans. Depuis le sommet de sa colline, il surplombe la ville et est le témoin de l'histoire de cette ville aux travers des siècles. La datation de la construction de cette fortification n'est toujours pas établie clairement par les archéologues mais l'endroit est apparemment habité depuis le IVe et Ve siècle.


En entrant dans cette forteresse, on remarque déjà que les murs sont épais et très bien conservés. Nous partons sur la gauche vers une allée voûtée d'arches gigantesques, de nombreux vestiges militaires datant de la guerre d'indépendance ou parfois de la Seconde Guerre mondiale y sont parqués.

Un peu plus loin nous arrivons sur la cour intérieure qui offre une vue panoramique sur la ville de Gjirokaster. Nous comprenons à ce moment là pourquoi celle-ci est appelé, la ville de pierre... regardez par vous même !

La visite continue et nous découvrons qu'ici, sur cette scène (voir photo ci-dessous) que se tient tous les 5 ans, le Festival de Folklore National de Gjirokaster; un festival qui met en scène les coutumes locales, au travers de danses, costumes et musique traditionnelles! Il aurait dû avoir lieu au mois de mai 2021 mais le COVID a eu raison de cette fête comme bien d'autres malheureusement...

Un peu plus loin, nous apercevons la grande tour de l'horloge parfaitement bien conservée.

Après une heure de visite, nous quittons le château pour trouver un restaurant. Après quelques recherches, nous tombons sur un petit restaurant appelé Konak. Ce dernier propose des plats typiques du pays.

Nous optons pour le "Tavë kosi"(une soupe de boulettes de viande au lait qui est une spécialité de la ville), des "Sarma" (riz et épices enroulés dans des feuilles de vigne) ainsi que du "Pilaf" (riz frit avec du fromage et des épices).

Ce petit restaurant un peu caché, proche du parking est une belle découverte. La jeune serveuse qui vient en aide à ses parents le week-end parlait en plus parfaitement l'anglais !


Nous reprenons la route en direction des thermes naturels de Benjë, histoire de prendre un bon bain chaud...



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© 2021 Stéphanie & Julien Roulier

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