Elle est la capitale du Land du Tyrole, traversée par la rivière de l'Inn. Son nom vient de ce fait de la rivière et du mot "Brücke" en allemand qui signifie "pont" en français; le pont sur l'Inn.
Nous sommes arrivés à Innsbruck en début d’après-midi, l’emplacement choisi grâce à l’application Park4night était top; nous surplombons la ville et la région. Nous décidons d’aller visiter ce nouveau lieu et prenons le funiculaire qui nous amène directement au centre ville. De là, nous parcourons les dédales de petites ruelles composées de bâtiments colorés. Nous arrivons sur la place principale au centre de la vieille ville ou nous découvrons avec bonheur quelques terrasses ouvertes mais désertes, sûrement à cause COVID.
Nous décidons alors de profiter de ce qui nous a tant manqué ces derniers temps: "un petit apéro en terrasse"! Et là mauvaise surprise, à peine assis l’eau à la bouche en voyant nos voisins se délecter d’une bière autrichienne bien fraîche, le serveur nous demande la preuve d‘un test PCR négatif ou alors une preuve de vaccination. Nous lui expliquons que nous venons d’arriver en Autriche et que notre certificat est resté dans le van qui se situe dans les hauteurs d’Innsbruck. D’un ton sec et malhonnête, il refuse donc de nous servir et nous a prié de partir immédiatement.
Nous nous sommes regardés et la première chose qui nous est venue à l’esprit c’est la sensation d’être des pestiférés ou des exclus, comme lors de l’apartheid.
Sachez-le, si en période de COVID, vous souhaitez aller au restaurant en Autriche, il vous faut une preuve de vaccination ou un test PCR fait dans les 48h.
Sans le savoir, ce serveur a entaché à lui seul notre vision d’Innsbruck. Malgré tout, nous repartons sillonner la ville à la recherche d’un take-away et optons pour des bowls au curry mangés sur un banc face aux fameuses maisonnettes colorées proches de l'Inn. Repus, mais malgré tout un peu frustrés, nous décidons de regagner notre mini-cacahuète (notre van) pour y passer la nuit et lever le camp le lendemain, direction Eisriesenwelt.
Comentarios