Avant de partir nous nous étions dit que nous n'allions pas ramener d'animaux... mais c'est sans compter sur cette rencontre touchante !

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Nous partions de Sparte, en Grèce, pour nous diriger vers Athènes. Après plusieurs kilomètres, la nuit commença à tomber et tout d'un coup, nous apercevons sur le bas côté un animal qui court à toute allure. On décélère et aperçoit qu'il s'agit d'un petit chiot, tout apeuré il s'est directement réfugié dans un ancien moulin en pierre jonché de déchets...

 

Nous nous arrêtons et allons à sa rencontre... il se laisse finalement approché, on voit qu'il survit tant bien que mal en se nourrissant des restes trouvés dans les poubelles jetées en pleine nature dans les alentours.

Nous n'hésitons pas à lui donner à boire et quelques croquettes que nous avions achetés deux jours plus tôt en croisant tous les chiens errants le long de notre route. Il est affamé et s'empresse de dévorer toutes les croquettes et boit toute l'eau que nous lui donnons.

 

En voyant ça, notre cœur se serre et nous nous regardons longuement en nous posant la question... mais que fait-on?

Le laisser au milieu de la nature avec au loin les tirs des chasseurs qui résonnent, les loups qui rodent et le trafic incessant? Ou prendre soin de lui et l'adopter?

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Quelques minutes plus tard, intrigué par le van, le chiot  rentre de lui-même à l'intérieur et se sentant en sécurité, il se couche au milieu des deux sièges avant! C'est un signe? Nous pensons que oui, et c'est à cet instant qu'on a su qu'on ne pouvait pas le remettre à l'extérieur, seul au milieu des déchets.

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Le lendemain à la première heure, nous partons à la recherche du vétérinaire le plus proche. Après une brève consultation, il nous informe que le chiot et une femelle, qu'elle à l'air en bonne santé et qu'elle doit être âgée d'environ 3 mois et demi, il s'agit d'un berger grec peut être croisé avec un retriver... mais sans grande garantie ! Et La taille ? hum... parce que oui nous vivons dans un "petit van" et c'est là que cela peut vite devenir compliqué! Il ne peut pas certifier mais il présume vu son pédigrée, qu'il y a de grande chance qu'il nous arrive au niveau du genou !

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A présent, il nous informe des 3 options possibles :

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- il connaît une association qui peut le prendre en charge mais étant donné que les refuges sont saturés, il ne peut pas nous garantir qu'il trouvera une place.

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- l'autre possibilité est moins réjouissante, celle qui consiste à le donner à un centre, qui se charge d'euthanasier les chiens.

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- la dernière possibilité est de l'adopter et de faire toute les démarches sanitaires, ainsi qu'un passeport vaccinal européen qui nous garanti la sécurité d'un passage de frontière et d'un retour au pays sans risque.

 

La nuit précédente fut courte avec beaucoup de réflexions, mais à vrai dire, nous avions déjà quasiment pris notre décision. Si le destin avait poussé cette petite boule de poil sur notre route, c'est qu'il devait bien y avoir une raison.

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Le vétérinaire nous a alors fait les vaccins nécessaires, ainsi que le passeport européen. Il reste encore à attendre les 21 jours consécutifs au vaccin avant de pouvoir enfin passer la frontière.

 

Nous quittons le vétérinaire avec Roxy au bout de sa nouvelle laisse, puis allons acheter tout le nécessaire à son confort pour nous suivre dans nos prochaines aventures!

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Aujourd'hui, cela fait un peu plus de 2 mois de vie commune avec notre petite Roxy et nous ne regrettons absolument pas notre choix. Nous sommes reconnaissants d'avoir croiser son chemin cette nuit-là...